3×3 out!

Protocole d’éradication de l’herbe à poux favorisant la biodiversité et la santé des allergiques. Ambroisie, ragweed… même combat. On l’arrache trois fois par année pendant trois ans. C’est la première année qui est la plus difficile car on arrache des milliers de plants. L’année suivante on les compte pas centaines, puis pas dizaines puis l’entretien se limite à quelques plants par année. On repasse toujours aux mêmes endroits. Avec le temps, notre territoire s’agrandit puisque ça prend moins de temps pour le visiter car il y a de moins en moins. Bien sûr c’est un slogan, je repasse maintenant un fois par année sur mes territoires pour trouver les germinations tardives. Un plant oublié peut donner de 20 à 50 plants l’année suivante. Et ça recommence…

3×3 out ! sur le site du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada)

Voici quoi faire quand vous trouvez de l’herbe à poux ou lors du verdissement d’un secteur avec de la nouvelle terre, de même que si le sol a été perturbé sur une parcelle déjà établie. Cela vaut aussi pour les terre-pleins, les nouvelles bandes de trottoir et les ruelles vertes car la terre qu’on y ajoute contient parfois des semences d’herbe à poux suite à des années de négligence.

Peu importe si on fait un ensemencement ou installe des vivaces, il faut inspecter 45 jours plus tard pour vérifier s’il y a de l’herbe à poux qui est sortie de terre, si oui, on fait un arrachage sélectif.  
Il faut y retourner 1 mois plus tard, car les plants oubliés pourraient être en fleurs et produire du pollen.
On doit y retourner en septembre pour arracher ce qui aurait germé entre-temps ou était caché sous d’autres plants. C’est la seule assurance de prendre le contrôle par l’épuisement du réservoir de graines déjà dans le sol et d’empêcher de nouvelles graines de perpétuer la plante.

En résumé

Premier arrachage sélectif: début juillet.
Deuxième corvée au même endroit: début août.
Troisième visite: à partir de la mi-septembre, dernier arrachage afin de ne pas laisser des nouvelles graines tomber au sol.

N’oubliez pas que l’herbe à poux, bien qu’indigène, est une plante très envahissante qui a des propriétés allélopathiques.