Fausses promesses

Semer un couvert de pré fleuri permet de ne pas faire d’arrachage sélectif… c’est FAUX
Si la terre contient déjà des graines d’herbe à poux, il faut absolument faire l’arrachage sélectif des plants pour laisser la chance au pré fleuri de bien s’établir car l’herbe à poux est allélopathique, elle sécrète donc des toxines qui nuisent aux autres plantes… mais on peut prendre le contrôle si on ne laissent pas les plants monter en graines et que les plants introduits jettent assez d’ombre.

Voyez les beaux plants d’herbe à poux en fleurs qui dépassent les échinacées qui sont supposées les combattre…
Jeunes plants côtoyant un aménagement de fleur

Laisser pousser l’armoise commune empêche l’herbe à poux de se multiplier... c’est FAUX
En 2017, nous avons arraché deux plants au même endroit, un qui était tout petit et un autre de 5 pieds de hauteur sur une longue tige qui serpentait au travers l’armoise pour atteindre la lumière.

Deux plants trouvés dans l’armoise la même journée, un de 5 pieds l’autre de 3 pouces.
Voyez ces plants à longue tiges qui poussent avec l’armoise vulgaire.

La biodiversité élimine l’herbe à poux… c’est FAUX
S’il y a déjà eu de l’herbe à poux à un endroit, elle peut revenir si on retourne la terre. Après un nouvel aménagement on doit toujours surveiller et arracher les nouveaux plants qui pourraient pousser afin d’épuiser le réservoir de graines.

Arrachage sélectif dans le Sud-Ouest

Tondre aux deux semaines empêche la multiplication… Faux au contraire cela crée des couvre-sol fait de bonsaïs

Sous le bonsaï, rien ne pousse.

Vive la science faite par les citoyennes et les citoyens.

Beau couvre-sol fait de bonsaïs entretenu par l’arrondissement Ville-Marie près de la maison Smith dont on est venu à bout par de l’arrache trois fois par année pendant trois ans. C’est la première année qui est difficile car on arrache des milliers de plants. L’année suivante on les compte pas centaines, puis pas dizaines puis l’entretien se limite à quelques plants par année.